
La ménopause est l’arrêt des menstruations chez la femme. Elle survient généralement autour de 50 ans et correspond à l’arrêt définitif du fonctionnement hormonal de l’ovaire.
L’étape de la ménopause est une étape cruciale et redoutée de la vie des femmes. Cependant, elle reste très importante et représente une phase de transition qui peut être à la fois vécue de manière positive que négative. Tout dépend de comment elle a été préparée, et dans quel état d’esprit elle est abordée.
Les traitements des symptômes de la ménopause grâce à la phytothérapie permettent de soulager celles qui souffrent de ces symptômes, et d’améliorer leur qualité de vie.
Les symptômes de la ménopause
Il faut dire que le passage par la ménopause n’est pas forcément une phase douloureuse.
Chaque organisme y réagit selon ses réalités. Vous ne ferez donc pas obligatoirement face aux symptômes que nous allons citer ici.
Pour plus de précision, nous allons scinder les symptômes en plusieurs groupes correspondants, chacun à une phase de la ménopause.
1- Les symptômes de la pré-ménopause (périménopause)
La préménopause est représentée en quelque sorte comme la phase annonciatrice de la ménopause.
La ménopause prend généralement entre deux et quatre ans pour s’installer, le temps de permettre au corps de s’habituer au changement qu’il s’apprête à vivre.
À l’étape de la préménopause, on observe des symptômes qui sont pour la plupart temps à une carence en progestérone.
D’abord, le cycle menstruel devient irrégulier et les menstruations abondantes, en raison du déséquilibre hormonal.
Il est aussi observé, dans la plupart des cas, une recrudescence des symptômes du syndrome prémenstruel : les douleurs abdominales sont beaucoup plus fortes, les seins tendus et douloureux, fatigue et irritabilité, les jambes et le visage qui gonflent. Des bouffées de chaleur et des sueurs nocturnes peuvent aussi apparaître.
2- Les symptômes de la ménopause précoce
La ménopause précoce est en réalité une anomalie. Il s’agit de la disparition des règles avant l’âge de 40 ans (sachant que la norme est d’environ 50 ans). Cette anomalie peut être causée par beaucoup de facteurs, à l’instar de : le syndrome de Turner, le syndrome de l’X fragile, la thyroïdite, la myasthénie, la maladie d’Addison, la chimiothérapie, la radiothérapie, les ablations des ovaires…
Dans ce cas précis, les symptômes sont très variables. Ils peuvent s’apparenter à ceux d’une ménopause normale, ou carrément être inexistant. Cependant, on constate dans la plupart des cas une irrégularité dans les cycles mensuels, de même que des douleurs lors de l’apparition de ces derniers.
3- Les symptômes de la ménopause
Vous savez que vous êtes ménopausée, quand vous observez un arrêt continue des menstruations sur une période de 10 à 12 mois minimum.
Pendant cette période, la femme ressent, de manière assez régulière, des bouffées de chaleur. On parle alors de bouffées vasomotrices ; elles surviennent généralement la nuit.
D’autres symptômes liés à la baisse du taux d’œstrogène sont aussi à recenser. On observera de la sécheresse vaginale, des troubles urinaires, une baisse de la lubrification vaginale, allant jusqu’à la frigidité.
À l’apparition de la ménopause, on observe fréquemment une baisse de la libido. Couplées à la sécheresse vaginale, elles influencent négativement la vie sexuelle de la femme.
On peut aussi observer une prise de poids chez les femmes ménopausées.
Ménopause et phytothérapie : quelles sont les plantes pour lutter contre les symptômes de la ménopause ?
La ménopause peut être vécue positivement, quand la femme y est bien préparée, et quand elle est bien prise en charge.
Dans la prise en charge de la ménopause, plusieurs méthodes de la médecine douce présentent des profils assez intéressants. Cependant, nous allons ici beaucoup plus nous attarder sur la phytothérapie, et sur les plantes que la planète met à notre disposition pour une meilleure traversée de cette phase de transition qu’est la ménopause.
Les graines de lin, pour lutter contre les bouffées de chaleur

Les graines de lin sont très riches en oméga-3. Elles sont utilisées pour lutter contre les bouffées de chaleur qui résulte de la survenue de la ménopause.
Selon certaines recherches sur l’efficacité des graines de lin pour la prise en charge de la ménopause, une prise continue sur trois mois suffit à calmer les symptômes, et à augmenter la qualité de vie de la femme ménopause.
La sauge, le cyprès, la menthe et l’anis pour stimuler la production d’œstrogène

Vous le savez très bien, la plupart des symptômes liés à la ménopause sont dues au manque d’œstrogène dans l’organisme.
Heureusement, certaines essences utilisées en phytothérapie permettent de stimuler la production d’œstrogène ou tout simplement d’imiter l’action de cette dernière dans l’organisme.
On parle alors de la sauge, de la menthe poivrée et de l’anis. Vous pouvez vous en procurer, sous forme d’huile essentielle, de gélule, ou de tisane.
Il faut tout de même faire attention à l’usage de la sauge, quand on a des antécédents d’un certain type de cancer lié aux hormones, à l’instar du cancer de sein, du cancer du col de l’utérus, du cancer des ovaires.
Le safran, pour lutter contre les symptômes psychologiques

Le safran est une épice qui permet d’éliminer l’état de dépression. Ceci a été prouvé par une étude publiée en 2018 dans l’Archives of Gynecology and obstetric.
Il a été avéré que le safran permettait d’améliorer la qualité de vie et l’état de bien-être des femmes ménopausées.
Il peut par ailleurs être aussi utilisé pour maîtriser les bouffées de chaleur dont souffrent généralement les femmes en période de ménopause.
Le soja pour un surplus en vitamine et en phytooestrogène

Le soja est l’une des plantes les riches et les plus nutritives du règne végétal.
Elle a une forte teneur en phytoœstrogène et en isoflavones. L’utilisation du soja fait chuter le taux de cholestérol dans l’organisme, ce qui minimise le risque de prise de poids, par la femme ménopausée.
En effet, pendant la ménopause, la femme est susceptible de se plonger dans un cercle vicieux entretenu par la relation malsaine entre la baisse du taux d’œstrogène, les modifications métaboliques négatives et l’augmentation de la résorption osseuse, ce qui pourrait aboutir à une prise de poids excessif.