Phytothérapie contre les problèmes respiratoires

Les problèmes respiratoires : la toux, le rhume, les allergies, la bronchite, l’asthme et les angines de la gorge sont tant de maux qui peuvent vous mener la vie dure quand vous ne savez pas comment vous y prendre pour les traiter.
Ces pathologies sont assez récurrentes et nécessitent une attention particulière pour ne pas déboucher sur des complications. Le traitement de ces pathologies par la médecine conventionnelle est relativement efficace. Cependant, les produits utilisés à cet effet provoquent généralement d’autres symptômes comme effets secondaires. L’hypersomnie, les courbatures, la fatigue intense ne sont pas à exclure.
La phytothérapie, quant à elle, propose des traitements doux, à base d’huiles essentielles ou de spray dont l’impact sur l’organisme sera moindre. Avec des produits cent pour cent naturels et biologique, les traitements psychothérapeutiques n’ont quasiment pas d’effet négatif sur la santé de leur receveur. Il s’agit donc d’un excellent remède, quand on aspire à une bonne santé sans pour autant avoir à ingérer des produits chimiques.
Les bienfaits de la phytothérapie dans le traitement des maladies respiratoires
La phytothérapie a longtemps été utilisée comme traitement complémentaire aux méthodes conventionnelles de la médecine. Néanmoins, au fur et à mesure que la science évolue, la phytothérapie s’impose de plus en tant que méthode de traitement à part entière de divers maux, en l’occurrence des troubles des voies respiratoires et inflammations des bronches.
Les plantes utilisées pour le traitement des maladies respiratoires permettent d’assainir les voies respiratoires. Elles ont un effet, antiseptique, antibactérien et antiviral. Par ailleurs, les traitements issus de la phytothérapie permettent d’adoucir les muqueuses respiratoires, et ont un effet anti-inflammatoire, ce qui soulage le receveur et améliore les capacités de respiration de ce dernier.
Certaines plantes ont d’ailleurs fait l’objet d’études scientifiques bien poussées. Ainsi, on sait désormais que le thym a un effet antispasmodique sur la trachée. De même, son sirop permet de soulager la toux et un excellent expectorant, en cas de toux grasse. D’autres essences comme la guimauve, le lierre grimpant et le bouillon-blanc sont, elles aussi, de très bons atouts contre les affections de la voie respiratoire.
Quelques plantes efficaces pour le traitement des problèmes respiratoires.
Le thym

Le thym est sans aucun doute la plante à avoir, quand on veut traiter des problèmes liés aux voies respiratoires. La plante pousse généralement dans le sud de la France. Cependant, il n’est pas rare d’en voir quelques pousses dans les jardins.
On l’utilise en général sous forme d’extrait sec (il faut dire que la plante est relativement facile à sécher.).
On peut en faire une tisane, ou des inhalations. La posologie est simple, à raison d’une pincée par tasse d’eau chaude, laissez à infuser pendant 10 ou 15 minutes. Cette décoction pourra être consommée consécutivement durant 15 jours maximum.
Le thym est aussi disponible en huile essentielle. Puissant antiseptique, l’huile essentielle de thym peut être vaporisés dans l’atmosphère pour éliminer les gemmes. Ceci aura pour effet de réduire les réactions allergiques. Il faut toutefois penser à la diffuser dans une pièce bien aérée.
La grande mauve

Aussi appelée la mauve, elle n’est pas la plus rare, ni la plus capricieuse des plantes de cette liste. On peut la retrouver assez facilement dans les jardins et dans les prés, durant toute l’année.
Elle se consomme généralement en infusion douce. En effet, parce que les principes actifs et propriétés de cette essence sont assez fragiles, il est important de penser à ne pas trop la laisser à ébullition. Une température de 60° est largement suffisante pour avoir une bonne infusion de mauve.
L’utilité de cette plante réside dans ses capacités adoucissantes très importantes. En effet, la mauve est utilisée en phytothérapie pour adoucir et soulager les larynx irrités. Elle est donc très efficace pour lutter contre les trachéites et pour protéger des muqueuses des voies respiratoires.
Il faut aussi noter que la mauve peut aussi être prescrite aux personnes fragiles, aux personnes âgées et aux enfants, grâce à son extrême douceur. Cependant, attention, il vaut mieux s’en passer quand on fait de la diarrhée ; la mauve a aussi des vertus laxatives.
La molène bouillon blanc

Plante vivace, le bouillon-blanc peut-être rencontré un peu partout. Dans les jardins, il prolifère généralement dans les coins délaissé et aux pieds des murs.
Pour le traitement des troubles des voies respiratoires, ce sont les fleurs du bouillon-blanc qui sont les prisées. Toutefois, on peut aussi utiliser les feuilles en infusion.
Le bouillon-blanc est un excellent expectorant. Il facilite l’expulsion des mucosités en cas d’inflammations des bronches comme une bronchite. Le bouillon-blanc permet aussi, entre autres, d’adoucir et de calmer la toux.
Le pin sylvestre

Le pin sylvestre est une essence qui se rencontre un peu partout dans l’hexagone. Pour le traitement des problèmes de voie respiratoire, on utilise les bourgeons des plantes.
Le pin sylvestre est en réalité un remède assez populaire, bien reconnu pour ses vertus et propriétés antiseptiques ainsi que pour sa consommation facile.
Pour un traitement efficace, vous pouvez consommer en inhalation ou sous forme de tisane, une infusion de 4 à 5 bourgeons de pin de sylvestre.
Le pain de sylvestre peut aussi être transformé en sirop. Pour ce faire, il faut laisser infuser au moins toute une nuit 25 g de bourgeons dans 1 l d’eau bouillante. Après l’avoir filtré le lendemain, on y ajoute 1.2 kg de sucre et on laisse cuire pendant 10 minutes. Ce sirop est par ailleurs excellent pour aromatiser les boissons lactées.
Voilà, cet article tire à sa fin. J’espère que vous avez pu découvrir de nouvelles plantes. je souhaite souligner que la phytothérapie est une alternative incroyable et peux compenser de nombreux traitements, mais en cas d’infections des poumons ou de problèmes respiratoire plus grave une consultation chez un médecin reste la première chose à faire. La phytothérapie pourra alors venir en complément, mais jamais comme un remède miracle.